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Bellaffaire, village typique des Alpes
Bellaffaire, village typique des Alpes
Bellaffaire, village typique des Alpes
Bellaffaire, village typique des Alpes

Histoire de la Commune de Bellaffaire

La localité est citée pour la première fois dans les textes en 1113 (Belloafar). Son nom est formé des termes occitans bèl et afaire, signifiant belle propriété rurale.

La localité, qui apparaît au début du XIIe siècle dans les chartes, est dotée d’un consulat au XIIIe siècle. La moitié du fief appartenait aux comtes de Provence.

En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances.

Au début de la Révolution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Bellaffaire le soir du 31 juillet 1789.
Les consuls de la communauté villageoise sont prévenus par ceux de Gap qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné.
Aussitôt, les consuls de Bellaffaire transmettent la nouvelle aux consuls de Seyne, faisant ainsi se propager la Grande peur.

Dès le 2 août, l’affolement retombe, les faits divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales. Aussitôt la peur appaisée, les autorités recommandent de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales.

En 1793, le château appartenant à la famille Eyssautier est mis aux enchères pour démolition, puis le Pré la Cour ou de Fréchenie est vendu comme bien national. Une maison seigneuriale, dite le château, en bas du village, dotée de deux tours d’angle est reconstruite par la famille en 1795.

Comme de nombreuses communes du département, Bellaffaire se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux(1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants ; la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, ce qui ne concerne pas la commune et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les petites filles de Bellaffaire sont régulièrement scolarisées. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la commune de construire à neuf l’école du chef-lieu.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune. Le vin ainsi produit, de mauvaise qualité, était destiné uniquement à l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée.

Blasonnement :

Blason de Bellaffaire

De gueules à une fasce d'argent, chargée du mot BELLAFFAIRE de sable, et, accompagnée de trois étoiles d'argent, deux en chef et une en pointe..
Source : wikipedia

Il se dit que l’origine du nom « Bellaffaire » viendrait effectivement de Bel afaire, qui, en patois voudrait dire « belle foire »
En effet, chaque automne à la Saint Michel, Bellaffaire était le théâtre d’un très grande foire agricole locale.

bellaffaire au début du XXe siècle

Photo du début du XXème siècle confiée par la famille ARNAUD

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Le Village
04250 BELLAFFAIRE

09 64 30 30 76

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