PATRIMOINE
-
Eglise Saint Nicolas
Eglise Saint Nicolas – le village
Description architecturale :
Plan en croix latine
Chevet plat
Façade principale composée d'une porte en bois cintrée surmontée d'un oculus
Tour-clocher, de section rectangulaire, percée de quatre baies et couverte d'une flèche pyramidale à crochets surmontée d'une croixDatant du XIX et XXe siècle, elle est dédiée à saint Nicolas-de-Myre.
-
Eglise Saint Joseph
Eglise Saint Joseph de la Freyssinie
En 1708 est décidée la construction d’une nouvelle église dédiée à Saint Joseph, sur les bases d’une ancienne chapelle de la Freyssinie.
L’église actuelle a été entièrement reconstruite au XIXe siècle, entre 1870 et 1873, et possède toutes les caractéristiques des constructions de cette période.
Elle présente une nef divisée en trois travées voûtées d’arêtes, et un remarquable clocher-tour, dont les 4 ouvertures en plein cintre se prolongent par une flèche de forme pyramidale surmontée aux angles de pyramidons.
Elle possède une chasuble du XIXe siècle cousue d’or et ornée de fleurs. Au cœur de la croix, se trouve une colombe symbolisant le Saint-Esprit.
Tout le mobilier de l’église date de la fin du XIXe siècle, et à une exception près, a été entièrement conservé et donné par les habitants. On peut y remarquer un tableau de Patritti, daté de 1865 et représentant la Mort de Saint Joseph.Cette église est un témoin exemplaire de la façon de bâtir et de meubler les églises à la fin du XIXe siècle.
-
Le château
Le Château (privé)
Le château est démoli à partir de 1793. Une maison seigneuriale, dite le château, en bas du village, dotée de deux tours d’angle est reconstruite par le propriétaire de l’époque en 1795 (XVIIe-XVIIIe siècles)
Le premier château était dressé au sommet de la butte de Bellaffaire, ayant succédé probablement à une motte castrale. On ne connait rien de sa structure ni de sa durée de vie. Il n’en reste aucune trace. Fut-il endommagé, puis abandonné, lors des guerres du XIV ième siècle comme celui du Caire, ou au moment des guerres de religion du XVI ième siècle, on ne sait. La partie sommitale est recouverte par une maison construite récemment qui côtoie le cimetière et l’église paroissiale Saint Nicolas de Myre. La position stratégique du site, à la frontière de la Provence et du Dauphiné, répond aux impératifs de la défense. Mais, hormis la topographie, rien ne rappelle une occupation de la butte à l’époque médiévale, si ce n’est le cadastre de 1837 qui qualifie toute sa partie haute de vieux château. Le tracé d’une ancienne enceinte est encore perceptible dans le village. Il restitue certainement le rempart mentionné dans un document rédigé en 1401. Ce document, relatif à l’état des fortifications de la vicomté de Valernes révèle que la butte était ceinturée par un rempart, et pourvue d’une porte, dite la porte de Clamensane.
Le nouveau château est édifié au XVII ième siècle, au pied de la butte, sur les rebords d’une terrasse. Le bâtiment, de plan rectangulaire s’élève sur trois étages. Ses angles sud-est et nord-ouest sont flanqués de deux tours circulaires en demi hors d’œuvre. La bâtisse est munie d’un beau portail d’entrée ouvrant sur la cour. Au début du XIX ième siècle, une troisième tour était conservée au sud-ouest. (Cadastre de la commune de 1837). Une grande partie des salles a gardé les plafonds à la française du XVIII ième siècle.
Ce château qui rappelle peut-être l’arrivée de la famille De Roux qui deviendra de Roux de Bellaffaire au XVII siècle, a été vendu à la révolution. Il était accompagné d’une cour, d’une basse-cour, d’une écurie, d’un pré, d’un verger, d’un jardin et de terres, le tout joint ensemble totalisant 4,50 hectares. Le Seigneur possédait encore dans le village, une grange, une écurie et une cour ainsi que le domaine de la Bastide Noire, de plus de 8 hectares.
Partiellement détruit en 1793, l’édifice a été restauré au début du XIX ième siècle
Il a changé plusieurs fois de propriétaires mais un de ceux- là, Monsieur Félix Eyssautier, dentiste a laissé quelques photographies de son époque.
La parcelle 602, devenue communale, atteste de l’importance de la cour du château.
Sources :
- itinérances médiévales des Hautes Terres de Provence
- Histoire géographique naturelle ecclésiastique et civile du diocèse d’Embrun de Antoine Albert curé de Seyne en 1783